OPALE : la robe qui a failli me rendre chèvre

En Mars, j’ai inauguré un beau livre de couture que l’on m’a offert pour mon anniversaire : Grains de Couture Hommes et Femmes, d’Ivanne Soufflet. Un livre de bons basiques auxquels on peut apporter quelques variantes : les modèles sont ainsi adaptés au niveau technique de la couturière.

J’ai choisi de réaliser la robe Opale : une petite robe cintrée, ajourée dans le dos, parfaite pour l’été. Parfaite aussi pour celle à qui je souhaite l’offrir. Au niveau technique, cela me semblait abordable. Bien sûr, en bonne débutante que je suis, j’ai opté  pour la version 3*… La version la plus difficile… qui m’en aura fait voir de toutes les couleurs.

Au début pourtant, tout se passait bien. Montage du col sans difficulté, couture des pinces sans problème. J’ai même appris à faire des plis creux, grâce à des explications précises et didactiques à la fin du livre.

Ensuite, les difficultés sont arrivées ! Je me suis vite aperçue que le tissu choisi (un coton avec une pointe de lycra) ne serait pas aisé à coudre : il glissait malgré le marquage des plis au fer à repasser. Et mes finitions, surtout sur les parties ajourées du dos, s’en sont ressenties : on voit que j’ai bougé ce qui, en couturière trop perfectionniste que je suis, m’a bien agacée. Puis, après plusieurs essais, impossible de faire coïncider les plis du jupons avec les pinces du haut : le doute s’est alors installé, j’ai bien pesté. J’ai fini par trouver un compromis qui m’allait à peu près et suis arrivée à l’étape… du montage de la fermeture éclair. Ah non, pas ça ! Je ne suis tellement pas à l’aise que j’ai pensé sauter cette étape.. Mais cela aurait été trop facile pour moi… moins pour l’heureuse élue qui aurait eu bien du mal à enfiler la robe ! Cette étape m’a fait encore un peu plus râler ! C’est un peu de ma faute néanmoins : j’aurais dû surfiler à la main la fermeture éclair avant de coudre. Cela aurait permis d’avoir une couture plus nette et précise. Quant aux nœuds, rien de particulier à souligner. Ils cachent surtout les imperfections de la surpiqûre.

Bref, je ne suis pas satisfaite de ma réalisation : j’ai pourtant décidé de la partager avec vous. Comme je l’ai écrit dans la présentation du blog, les articles sont là aussi pour témoigner du meilleur comme du pire! Et pour info, la robe sera quand même offerte : comme robe de plage, elle sera pas mal !
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Et vous, avez-vous déjà cousu une robe Opale ? Aviez-vous eu des difficultés ?

13 réflexions sur “OPALE : la robe qui a failli me rendre chèvre

  1. Elle est juste canon! Je te trouve sévère avec toi-même! Elle respecte bien la photo du livre :))
    Et tu peux être fière de toi : challenge hautement réussi, malgré les difficultés, tu n’as pas lâché au contraire, tu es allée jusqu’au bout!
    Et la réaction de l’heureuse élue ?

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  2. Bonjour,
    Je suis actuellement en train de commencer mon opale mais j’ai juste commencer de couper mes pièce du coup je ne peut pas encore te dire si elle m’en a fait baver ou pas =)
    En tout pour le tissus que tu as utilisé tu t’en es bien sortie pour moi ça sera avec du lin.

    Bonne continuation

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  3. Je ne l’ai jamais cousue, mais je trouve que tu t’en es très bien sortie !!
    Après, je sais bien que quand on fait quelque chose, on en voit tous les petits défauts, là où d’autres personnes plus extérieures n’y voient que du feu !! C’est un peu la malédiction de la finition !!!!
    Du coup, c’est un très joli modèle, et la couleur de ton tissu est très belle !!

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