La combinaison enfin révélée !

L’idée de coudre une combinaison me trottait dans la tête depuis quelques temps déjà. L’envie, je l’avais. Le patron, je l’avais. Le tissu, je l’avais. Il ne me manquait plus que l’occasion. Et je l’ai eue : le mariage d’amis.

Je me suis donc lancée, plus motivée que jamais dans la réalisation de cette « grosse cousette ». Si l’ampleur du projet m’effrayait un peu au départ, j’étais néanmoins rassurée à l’idée de le réaliser avec le livre Dressing Chic (de C.Bijasson, P.de Saint-Lager, C.de Châtillon, Collection Mes Carnets de Couture, Ed. Hachette Loisirs). Ce livre (mon premier livre de couture !) est parfait pour les débutantes grâce aux schémas et aux explications très claires. Le modèle de combinaison proposé me plaisait bien : le petit volant, la taille « élastiquée »… Des petits détails appréciables ! Mon choix de tissu s’est arrêté quant à lui sur un crêpe de polyester bleu électrique très qualitatif, trouvé aux Coupons St Pierre : je voulais un tissu au tombé fluide mais avec de la tenue.

Tout s’est bien passé dans l’assemblage des différentes pièces. Cela faisait longtemps que je ne m’étais pas posée 20 000 questions au moment de piquer ensemble deux morceaux de tissus ! C’est aussi pour cela que j’ai souhaité apporter ma petite touche personnelle au modèle. Avoir quelque chose qui nous ressemble vraiment : c’est bien là l’intérêt de coudre ses propres vêtements, n’est-ce pas ?

En effet, je n’aime pas les bustiers, qui ne sont pas, d’autant plus, très saillants sur mes épaules de nageuse. Petite précision importante : je ne suis pas championne de natation ! 😉 Ni une, ni deux, j’ai donc ajouté deux bretelles un peu larges pour « habiller » l’ensemble. Petite astuce : comme cette combi n’a pas de fermeture éclair, j’ai cousu une boutonnière sur chacune des bretelles pour bien les fixer et surtout éviter les contorsions dans tous les sens au moment de l’enfiler ! Oui, le beau doit toujours être pratique !

Ensuite, il y a eu l’essayage, le dernier avant de faire l’ourlet. Plutôt satisfaite de l’ensemble, j’ai cependant senti qu’il fallait arranger le bas de la combi : avec le tissu choisi, le tombé était trop « lourd ». Mama Mia, j’avais l’impression de faire partie du groupe ABBA à cause de la coupe droite des jambes ! 😉 Avant de tout couper et de faire un carnage, j’ai demandé des avis qui m’ont confortée dans mon idée ! J’ai d’abord réduit la largeur chaque côté de 1 cm pour aller sur une forme légèrement plus carotte. D’ailleurs, j’aurais pu la réduire un peu plus car le jour J, je la trouvais encore un peu large au niveau des genoux. Ensuite, j’ai coupé le bas d’au moins 15 cm pour avoir une coupe 7/8ème. Enfin, j’en profite pour remercier ma maman qui m’a aidé à reprendre l’ourlet du volant : ce fut la seule partie un peu galère…

Satisfaite du résultat. J’espère que vous ne me considérerez pas comme prétentieuse en avouant cela. C’est ma petite fierté parmi mes cousettes de l’été car j’ai su m’approprier le modèle de base et le personnaliser. Pour l’agrémenter, j’ai ajouté une petite ceinture dorée, achetée chez H&M. Je vous laisse découvrir… D’autres photos sont disponibles sur Instagram. Je vous recommande d’autant ce modèle qu’il est facile à réaliser et confortable à porter !!

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Ma première blouse Datura

La couture est tant à la mode en ce moment que les marques de patrons indépendantes se multiplient . Deer and Doe fait partie de la bande.

Pour celles qui ne connaîtraient pas, Deer and Doe est une marque de patrons française. Outre la qualité des modèles proposés, cette marque se différencie par un certain engagement : les patrons sont conçus et imprimés en France, sur du papier recyclé. Aujourd’hui, la robe Belladone, le short Châtaigne et la jupe Chardon font incontestablement chavirer le cœur de toutes les couturières de la blogosphère !

Face à cet engouement sans nom, je n’ai pu résister à l’achat d’un patron lors du salon créations et savoir-faire de novembre dernier. Mon choix s’est porté sur la blouse Datura car il est possible de la coudre dans deux versions différentes : l’une avec un col Claudine, l’autre avec une encolure ajourée. Les petits boutons dans le dos ont été aussi loin de me rendre indifférente.

Pour cette première, j’ai opté pour la version col Claudine. D’un point de vue technique, c’était l’occasion de m’exercer au montage d’un col et de recouvrir des  boutons avec de tissu. S’il n’y avait aucune difficulté particulière à noter au début, les problèmes sont apparus au moment du montage des épaules. La consigne n’était pas très claire… Et vous, avez-vous réussi du premier coup ? Si vous avez des trucs et astuces, je suis preneuse !

Pour continuer, j’ai décidé de faire à mon goût ou du moins comme je comprenais… J’ai enfin pu avancer en prenant quelques libertés par rapport aux indications : la doublure n’est pas fixée et l’ourlet est réalisé sans biais notamment. Je trouve que le résultat n’en pâtit pas. Enfin, quel jeu d’enfant que de recouvrir des boutons ! Comme pour l’usage du passepoil, il me semble que l’on peut tomber rapidement dans l’addiction !

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Back to 50’s (2/2)

Dans mon précédent article, je partageais avec vous quelques sources d’inspirations issues de magazines ELLE des années 50′. De cette lecture est né un nouveau petit haut. Commencé début mai, je n’avais pas pu le terminer car ma machine à coudre était devenue capricieuse… Je prends enfin le temps de vous présenter sa petite histoire.

La coupe du tissu a été réalisée sans patron. Oui ! Si votre robe fétiche est fatiguée par les années mais que vous êtes certaines de ne jamais trouver d’équivalent, alors prenez votre découd-vite : ce sera un super patron « pour pas cher » !  Vive la récup’ !

Je me suis donc servie de la base d’une vieille robe, en choisissant de raccourcir la longueur, bien entendu, pour en faire un haut.  Le montage des pièces a ensuite été une question d’habitude.  Je me suis néanmoins démarquée du modèle de base. Une fois l’encolure du devant cousue, j’ai taillé celle du dos « en V » pour donner un caractère plus estival à l’ensemble. Pour donner du relief à la forme fluide, j’ai ajouté un nœud légèrement déstructuré sur le devant. C’est sans aucun doute le vrai clin d’oeil à la mode des années 50′. Le passepoil doré n’était pas prévu au point de départ : je l’ai ajouté pour apporter de la luminosité à l’ensemble. Enfin, merci à mon « sosie morphologique », mon buste de couture, d’une grande utilité pour ajuster la position du nœud et tailler au bon endroit le décolleté du dos !  P1020903 P1020904P1020901P1020896P1020899

Back to 50’s (1/2)

Comme je vous le disais dernièrement, le vintage est en vogue et j’aime ça!

A Noël dernier, on m’a offert une série de vieux magazines ELLE des années 50’s. Vous voyez le ELLE spécial mode que l’on attend toutes à chaque début de saison ? Et bien, il existait déjà à l’époque!
P1020919La lecture est amusante : ces magazines sont très orientés autour de la famille, de l’éducation, de la bonne tenue du logis. Mais on y parle aussi de tendances, de mode. Un magazine, des articles entre tradition et émancipation en quelque sorte.

Voici quelques photos de modèles particulièrement inspirants. J’aime la mode des années 50’s, dont les lignes, encore modernes, trouvent beaucoup d’échos de nos jours. Il semble que les années passent mais la mode des années 1950 reste actuelle. Ce qui me plait ? Ce sont ces lignes simples, épurées, ces jeux de ceintures, de boutons, ces multitudes de martingales qui apportent originalité et structure aux vêtements. Sans oublier les noeuds à gogo ! Comme je les aime !
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Je me permets de citer quelques mots issus d’un article du spécial « Collection Hiver 57 » : ils résument ma pensée sur la mode de cette époque :

Douce, désinvolte, sagement poétique

Une élégance qui rejette le clinquant, le spectaculaire et l’inconfort

Vous l’avez compris, cette mode est loin de me laisser indifférente : la suite, dans un prochain article !

6 mois de blog

Déjà 6 mois que ce blog a vu le jour ! Comme le temps passe vite.

Pour l’occasion, je vous présente une petite carte réalisée pour l’anniversaire d’une amie, qui tombe aujourd’hui !

Inspiration : Marie-Claire Idées – Juillet-Août 2015

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