Le haut Hong-Kong : une version simplifiée

Avec cette chute des températures, on n’a qu’une envie : repenser à l’été ! J’en profite donc aujourd’hui pour vous présenter la version simplifiée du haut Hong-Kong, tiré du livre Apprendre à coudre ses robes et petits hauts, de Charlotte Auzou, Ed. Mango.

J’ai eu cet été l’envie frénétique de coudre une pièce en tencel. Ce tissu « effet jean », léger et confortable par grandes chaleurs, était à la mode cette saison. Plus que le modèle – très basique avouons-le-, c’est vraiment le choix du tissu qui a motivé cette cousette. Bien évidemment, j’ai trouvé mon bonheur aux Coupons Saint-Pierre : 3 mètres d’un bleu assez clair qui, outre ce haut, va me réserver d’autres belles surprises !

Décidément, les livres de Charlotte Auzou auront été mes compagnons de projet couture cette année. Celui-ci est vraiment un de mes coups de coeur parmi tous les livres achetés jusqu’à présent. Comme tous ses livres, il y a des tutos très clairs qui permettent de gagner en technique de couture. Mais ce n’est pas tout. D’une part, j’apprécie l’idée de proposer des duos : chaque modèle a une version haut / une version robe… Comme le titre du livre l’indique d’ailleurs ! D’autre part, chaque modèle porte le nom d’une grande ville dans le monde : une invitation au voyage, non ? Enfin, Charlotte Auzou fait toujours des suggestions utiles pour customiser, personnaliser sa cousette ou simplifier le travail…

Simplifier le travail : c’est bien ce que j’ai fait. En l’occurence, le haut Hong-Kong est normalement agrémenté d’un dos boutonné. Je n’ai pas fait ce haut boutonné, comme suggéré par l’auteur (celle qui essayait de se trouver des excuses ?). J’étais pressée, je voulais absolument emporter ce haut en vacances… J’ai donc juste assemblé le devant et le dos, de façon tout à fait basique.

Vous l’aurez compris, je n’ai  fait face à aucune difficulté pour réaliser ce haut. La seule chose qui m’ait fait un peu pester : c’est le tissu ! 🙂 Il glisse très facilement, ce qui a rendu la couture de l’ourlet  fastidieuse.

J’ai l’honneur de vous présenter quelques photos prises à Lisbonne. Une ville magique (qui a d’ailleurs un modèle qui lui est dédié dans le livre de Charlotte Auzou !), ornée de magnifiques azulejos. Profitez-en : vous n’aurez que très peu d’occasion de me voir en short / baskets !

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Version 2

La robe ceinturée de Charlotte Auzou

Ce soleil et cette chaleur prolongent l’été… C’est pour cela que je vous présente aujourd’hui une tenue qui reste de saison : la robe ceinturée, issue du livre Apprendre à coudre ses vêtements et accessoires, Atelier Charlotte Auzou, Ed Mango.

Pour cette robe, tout est parti d’une envie, d’une envie simple, facile : une envie de vichy. J’ai toujours apprécié ce motif parce qu’il est classique, intemporel. Quelque soit le vêtement, quelque soit l’âge auquel on le porte, il nous rend toujours élégant. Le vichy, c’était aussi une des tendances mode de l’été, un joli clin d’œil à l’époque BB. Après avoir lu le bel article hommage de Caroline, du blog Le bouillon mode, j’ai tout de suite couru jusqu’aux Coupons Saint-Pierre, toute décidée et convaincue de coudre une robe en vichy.

Le modèle proposé par Charlotte Auzou me paraissait tout à fait approprié pour un tel projet. La robe est simple mais le gros noeud de la ceinture lui donne un certain caractère je trouve, un brin vintage.

Réaliser cette robe n’est pas très compliqué en soi. Le haut de la robe est doublé, ce qui donne de la structure et du maintien à l’ensemble. Si la technique de couture des emmanchures et parementures me paraissait au départ un peu complexe – il faut enrouler la robe sur elle-même et piquer directement -, c’est en réalité simple et rapide. L’avantage du livre est de proposer un vrai pas à pas, grâce à des photos très concrètes : cela m’a bien aidée. Je le recommande vraiment aux grandes débutantes.

La seule grosse difficulté a concerné les raccords des carreaux du tissu. Malgré les précautions prises lors de la découpe du patron et du tissu en traçant des lignes pour m’assurer de la continuité du motif, c’est loin d’être parfait… Heureusement que ce raccord se situe sur les coutures des côtés de la robe ; il y a un petit décalage au niveau des aisselles, ce qui reste finalement assez peu visible. J’aimerais tant savoir un jour raccorder les carreaux les yeux fermés et ne plus m’abstenir d’acheter certains tissus pour cause de raccords compliqués en perspective !

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Vichy + robe ceinturée = robe très champêtre, vous ne trouvez pas ? C’est pour cela que j’ai choisi de prendre les photos au milieu des vignes, lors de mes vacances d’été au Portugal. Normalement, je la porte ceinturée au niveau de la taille, c’est-à-dire plus haut que sur les photos. Avec des talons, c’est mieux aussi mais en vacances, c’est plus compliqué ! Et elle sera parfaite aussi avec 2-3 kg en moins l’été prochain ! Mais sur la route des vins du Porto, difficile de refuser une dégustation ! 🙂

Bonne semaine

Du DIY pour passer le cap des 30 ans

2016 sera un cap : l’année de mes 30 ans ! Même si je ne deviendrai officiellement trentenaire qu’en Novembre, c’est à peine si j’arrive à y croire. En attendant, je laisse l’honneur à mes copines et copains d’ouvrir le bal des festivités. 😉

Aujourd’hui, je ne présente pas une grosse pièce : juste un projet qui me tenait à coeur. Plutôt que d’envoyer une carte, j’ai choisi d’offrir une petite customisation à une de mes amies, dont les 30 ans ont eu lieu au début du mois de juillet. Il s’agit d’un simple débardeur Monoprix agrémenté d’une broderie réalisée au point de tige. Une grande première néanmoins ! A moi les tutos sur YouTube… Mais surtout les bons conseils de ma Maman, une experte en broderie !

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J’ai décalqué le message que je voulais écrire puis reporté cela directement sur le tee-shirt au crayon de papier. Et après, à moi la broderie ! Cela ne représente pas une grande difficulté : il faut juste s’armer de patience pour effectuer des points réguliers. J’ai peaufiné ce petit cadeau en customisant une boîte. Oui, j’ai une vraie passion pour les boîtes à recouvrir… J’en profite pour remercier mes petites collègues qui viennent me voir pour me demander si par hasard « cette boîte t’intéresserait » : ce sont mes fournisseurs officiels ! La boîte est simplement recouverte d’un papier rayé issu d’un bloc de papiers à motifs acheté chez TIGER à Milan, de petits stickers trouvés chez HEMA… Et hop le tour est joué !

Voilà, je souhaitais aujourd’hui partager avec vous cette idée simple, rapide à réaliser et bien appréciée par l’intéressée !

Ma robe Marion en wax

Me revoilà avec une réalisation de la robe Marion, modèle issu du livre Un été couture, de G. Debeauvais, Ed Tutti Frutti. Ce livre, j’en dispose déjà depuis un an, sans en avoir cousu un seul modèle pour autant. D’autres projets avaient pris le dessus ? Pourtant, la robe Marion m’a longtemps fait de l’œil : il n’était donc pas question de passer cet été 2016 sans elle. Cette encolure, son ouverture délicate dans le dos et un tombé de robe patineuse : je succombe. Il y a un an également, une de mes collègues m’avait donné deux coupons de wax du Burkina Faso : j’attendais THE projet et THE moment  pour m’en occuper ! Le voici donc.

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A première vue, cette robe paraît simple à réaliser. C’est d’ailleurs bien le cas, au début et à la fin des opérations. Quand il s’agit de poser les emmanchures et l’encolure, c’est une autre histoire qui commence. Si le livre Un été couture donne vraiment envie par les modèles proposés,  les explications et les schémas ne sont pas franchement clairs. Il faut lire entre les lignes et décider de faire à sa guise : l’intuition en couture, cela fonctionne bien aussi ?

La pose des emmanchures a été un peu chaotique car je ne comprenais pas ce que l’on me demandait. J’ai donc choisi de les coudre comme du biais : cela a fonctionné. Pour l’encolure, j’ai dû m’y reprendre à deux fois. La première fois, j’ai posé celle-ci à plat, en fonction des repères peu précis : échec ! Le bandes de tissu qui ferment le dos n’étaient pas de longueurs égales. Je me suis libérée du patron et ai pris l’initiative de me servir de mon buste de couture. Je pourrais le caractériser comme l’atout clé voire le sauveur de ma cousette ! En posant ma robe dessus, j’ai non seulement gagné beaucoup de temps mais ai été également sûre d’avoir une bonne répartition du tissu. Sans cela, peut-être aurais-je jeté l’éponge ? Cela aurait été bien dommage car la fin de la couture s’est passée sans encombres, comme sur des roulettes.

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Pour celles qui ont ce livre et qui souhaitent tenter l’expérience, je leur conseillerais d’être vigilantes dans le choix de la taille à coudre. Les modèles de ce livre taillent grands. J’ai pu m’en rendre compte par deux fois, pour cette cousette mais aussi une autre robe que j’avais commencé à l’été 2015 (et que j’espère / je dois finir cette année). Pour la robe Marion, j’ai dû reprendre chaque côté de bien 3 cm, juste avant de coudre la taille élastique, alors que j’avais bien pris la taille correspondant à mes mensurations. Elle est encore un peu grande mais cela ne choque pas.

Mission accomplie malgré tout : j’ai ma robe Marion pour cet été ! Elle est très confortable et se porte en toutes occasions. Je vais finir par une ode à ce tissu que j’apprécie tout particulièrement ! Il donne du caractère à cette robe qui, j’en conviens, fait un peu robe de petite fille. Il est lumineux avec ses pastilles presque fluo sur fond crème et bleu marine. Il me donne tellement envie de retourner au Sénégal…

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A bas les chutes de tissus !

La guerre contre les chutes de tissus est déclarée ! Le haut bleu que je vous présente aujourd’hui en est un bon exemple.

Ce polyester bleu ? Vous ne rêvez pas, vous l’avez déjà vu. C’est dans ce tissu que j’avais cousu une combinaison l’été dernier (si vous voulez la voir ou la revoir, c’est ici !). J’apprécie vraiment cette couleur qui me donne de l’énergie et si j’ose dire « m’électrise » : ce n’est pas bleu électrique pour rien ! 😉 Pour rien au monde, je n’aurais jeté ce bout de tissu, malgré sa forme indescriptible… Une forme qui pourrait s’apparenter au lac Léman ? Oui, un peu.

Avec un morceau de tissu en dehors du cadre, il m’aurait été bien difficile de coudre un patron. C’est pourquoi j’ai décidé de dessiner mon propre patron à l’aide de mon buste et de papier quadrillé, sans vraiment savoir où j’allais. Je  souhaitais juste que ce haut ait une encolure en V sur le devant et dans le dos et des petites fronces, comme le montrent ces croquis. Vous verrez pourtant une version finale bien différente des intentions initiales. 

On ne va pas se mentir : j’ai vite été rattrapée par le manque de tissu… et cela se voit! Pour le dos, d’une part, j’ai été obligée de coudre deux pans de tissus ensemble. D’autre part, les enformes de l’encolure auraient dû être coupées dans un seul morceau : je vous confirme qu’il y en a bien deux pourtant. C’est un point négatif : avec un tissu épais, glissant et souple, l’enforme manque de tenue comme vous pourrez le voir sur les photos.

 

La couture de ce haut n’a pas été sans péripéties ! Il y a eu les enformes comme je vous le précisais plus haut. C’était sans compter le fiasco des pinces ! J’ai en effet voulu m’appliquer en bâtissant des pinces, ce qui a été facilité par mon buste. Une fois cousues, les pinces n’étaient plus si bien ajustées : j’ai préféré les supprimer plutôt que de me retrouver avec les pinces au-dessus du menton une fois cette cousette terminée. A mon avis, ceci est dû à un manque de tissu. Moralité, dans un patron, chaque centimètre compte vraiment ! Enfin, j’ai eu du mal à découper et coudre de façon égale et bien arrondie les emmanchures. Cela se voit plus de dos que de face.

Pas de difficultés particulières pour achever le travail. J’ai cousu un biais invisible pour soigner les finitions des emmanchures  : même si j’ai un peu bougé, je suis satisfaite du rendu ! Pour cacher les imperfections de mon col V, j’ai cousu des petits noeuds en gros grains gentiment légués par une collègue du bureau. Sans prétention aucune, je trouve que cela donne un petit côté « Claudie Pierlot » à l’ensemble.

Les photos ne sont pas terribles car faites « sur le pouce ». Mais elles donnent quand même une bonne idée de la version finale et … des imperfections ! 🙂 Le col V du dos a néanmoins été un peu rattrapé depuis : on a moins cet effet « bourrelet ».

Bref un petit haut pas parfait, mais qui fera bien l’affaire pour cet été ! Et en plus, j’ai « liquidé » une première chute de tissu : mission accomplie !

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Ma veste Sara, version cool

Hier, nous étions le 1er mai. J’espère que cette date marquera une nouvelle ère dans mes activités de couture. Je ne dirais pas que j’ai peu cousu ces derniers temps – même si cela ne serait pas totalement faux – mais plutôt que j’ai manqué d’organisation et de discipline. Depuis le début de l’année, des projets couture ont été entrepris, sur des coups de tête le plus souvent, au gré de la découverte d’un nouveau patron, d’un achat de tissu inattendu : une série de projets à marquer de l’étiquette « en cours ». Pas le courage de les terminer. Cela va changer, j’espère. Désormais, ma résolution est de ne rien entamer tant qu’une cousette en cours n’est pas terminée. Je veux m’y tenir, il faut que je m’y tienne ! D’autant qu’il n’y a rien de plus décourageant que de se remettre à travailler un projet qui « traîne ».

Aujourd’hui, je vous présente ma veste Sara, modèle tiré du Vestiaire Scandinave d’A. Benilan, Ed. Eyrolles. Ce n’est pas la première fois que je couds un des patrons proposés dans ce livre : j’avais réalisé le manteau Gerda au début de l’hiver, manteau qui me suit encore en ce début de printemps qui se fait bien attendre. Je ne peux que vous  recommander ce livre aux explications claires, limpides.

Initialement, ma veste Sara devait être réalisée dans un joli tweed déniché aux Coupons Saint-Pierre. J’ai finalement changé d’avis car je ne voulais pas d’une pièce trop hivernale. Parallèlement, j’avais vu chez Petit Bateau, une de mes marques favorites, une veste en jersey, décontractée, sans bouton ni fermeture éclair… Mais à un prix que je n’aurais pas mis pour du jersey et un modèle aussi simple ! 😉 Par chance, lors d’une commande via Ma Petite Mercerie, je m’étais laissée tenter par un jersey matelassé noir de France Duval Stalla, destiné à se transformer en perfecto. Les dimensions du coupon n’étaient pas assez grandes (oui, je le reconnais, je n’avais pas fait attention à la largeur du tissu). Bref, le tissu + le modèle en tête : tout se conjuguait bien. Un tissu parfait pour la saison, pour subvenir à l’air frais des soirées de cet été. Un modèle qui s’approchait bien de celui de la marque Petit Bateau.

En ce qui concerne la réalisation, j’ai tâtonné. D’abord, le patron propose de doubler la veste : c’est une étape que j’ai choisi de ne pas suivre car elle ne me paraissait pas nécessaire pour une veste en jersey. Ensuite, je voulais absolument utiliser  ma surjeteuse mais l’ensemble aurait été un peu triste et grossier : voir toutes les surpiqûres n’aurait pas été très joli ! Pour remédier à cela,  j’ai choisi de mettre du biais à tous les raccords de la veste pour ajouter un peu de couleur et de fantaisie. Une finition gansée ? En quelque sorte. Un biais rose à étoiles rouges m’avait séduite lors d’une virée au marché St Pierre : cependant, mixé à du jersey, on aurait pu dire que cette veste était l’accessoire so chic d’une pyjama party !

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Alors j’ai décousu le peu que j’avais commencé à coudre (quoique, ne pas minimiser cette tâche… c’était long !) et ai recommencé avec un biais multicolore. La couture du biais a été assez fastidieuse, je dois le reconnaître… Cela n’a pas été ma partie préférée ! Pas facile de coudre droit du biais sur un jersey qui glisse lorsqu’on pique. J’ai fait de mon mieux ; comme le tissu est noir, cela minimise aussi les possibles imperfections.

Finalement, cette veste Sara est à la hauteur de ce que je souhaitais : une petite veste d’appoint, simple, cool.

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Une blouse pour apprendre à surjeter

Comme je vous l’avais annoncé dans mon précédent article, j’ai désormais une nouvelle copine de couture : ma surjeteuse Brother 3034D, reçue à Noël dernier. Après l’hibernation chez mes parents, elle est enfin venue me rejoindre à Paris fin Mars. Depuis son arrivée, chaque cousette est l’occasion de surjeter. Objectif : se familiariser avec cette machine un peu impressionnante quand on est face à elle pour la première fois. Je me rappelle notamment de ce dimanche après-midi : ma surjeteuse à ma gauche, mon ordinateur à ma droite, à regarder des tutos pour tenter d’enfiler convenablement les fils. A la clé, une belle récompense : entendre le mécanisme opérer et voir le tissu se parer de finitions parfaites. Pour le moment, je n’utilise à mon avis que 10% des possibilités offertes par cette surjeteuse : c’est pour mieux me réserver de bonnes surprises pour la suite !

En attendant, je vous présente aujourd’hui une réalisation offerte à ma Maman ! Cela faisait longtemps que je voulais lui coudre un petit vêtement ; l’idée de le réaliser à l’aide de mon cadeau de Noël était une bonne occasion, un petit clin d’oeil sympathique 😉 . Il s’agit d’une blouse à manches longues issue du livre Blouse, de Sonia Lucano, Ed. Tana. J’avais déjà réalisé ce modèle ici (NB : à l’époque, je n’avais pas de blog !). Pas de difficultés dans la couture et le montage de cette blouse : tout s’enchaine bien, c’est agréable ! La blouse est cousue dans une chute du tissu ; ce dernier m’avait servi à faire la doublure de ma veste Gisèle. C’est un tissu en coton fin et léger, au tombé parfait mais qui glisse sans arrêt sur la machine à coudre ! Il m’a fallu redoubler d’attention à chaque étape du montage.

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Pour une première utilisation de ma surjeteuse, je suis plutôt satisfaite. Quel gain de temps ! Quel meilleur rendu aussi, par rapport au surfilage d’une machine  à coudre ! Je suis conquise et contente d’avoir cette nouvelle machine à ma disposition. Je dois néanmoins avouer deux petites choses. Tout d’abord, j’ai eu un peu de mal à bien choisir les réglages pour ce tissu fin : la notice n’est pas forcément très précise. La blouse sera bien entendu suffisamment résistante pour être portée et lavée, mais il faut quand même que j’étudie un peu plus le sujet. Ensuite, je pense que le patron a été un peu modifié par la force des choses ! J’ai parfois un peu « dérapé » en cousant et ai été obligée de rogner un peu plus les marges de couture. Mes inquiétudes concernent les épaules, plus que le buste. Et  enfin, pour la petite histoire, j’ai accompli une grande première : casser deux épingles (du jamais vu) car la surjeteuse allait vite et que je n’avais même pas vu mes épingles se faufiler… Plus de peur que de mal : la machine est encore en état de marche, ouf ! 🙂

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Quoi qu’il en soit, la blouse a été essayée, approuvée et adoptée ! 🙂

Je l’ai cousue parce qu’elle s’appelle Gisèle

Cela pourrait bien être le début d’une chanson de la nouvelle génération de la chanson française. Mais non. Cette veste, qui s’appelle bien Gisèle, est tout simplement un modèle de veste proposé par République du Chiffon.

Mon parcours pour coudre cette veste – oui, je dis bien « parcours » – fut long mais source d’apprentissage. Même si je suis déçue du résultat, il me paraissait intéressant de partager cette expérience avec vous. Ce blog n’existe pas seulement pour présenter les cousettes réussies ; il est là aussi témoigner des moins belles réussites voire des échecs qui me permettent néanmoins de progresser.

Tout a commencé quand j’ai acheté le patron de la veste dans le courant de l’automne dernier. Je n’osais pas m’y atteler : les instructions me paraissaient un peu floues, longues. Pour une fois, j’avais envie d’être accompagnée. Cela fut possible grâce à des cours de couture chez Bobines et Combines offerts par des amis fin 2014, à l’occasion de mon anniversaire. Inscription faite, j’ai suivi avec assiduité et enthousiasme un cours nommé « Accompagnement sur projet personnel » pendant 4 mercredi de suite. Un régal. Si l’intitulé peut faire peur, le principe du cours est pourtant simple : apporter sa cousette en cours ou un projet pour se faire aider, conseiller dans les différentes étapes grâce à un professeur. Une activité reposante et source d’évasion après une journée de travail ; Une activité en petit comité (jamais plus de trois participantes) qui m’a permise de progresser, incontestablement.

Que vous soyez débutante ou de niveau intermédiaire, je vous recommande vraiment ces cours ! Toutes les générations sont présentes, ce qui suscite une ambiance bon enfant, ludique et sympathique. Chacune, devant son projet, réalise l’ampleur de la tâche : la prof nous motive et donne des explications très concrètes pour rendre tout projet accessible. J’ai eu le sentiment de recevoir un vrai enseignement à travers la réalisation de la veste Gisèle. Voici deux exemples qui m’ont particulièrement marquée. Tout d’abord, j’ai eu l’immense chance de pouvoir utiliser une surjeteuse. Je n’avais jamais manipulé un tel engin ; la prof m’a encouragée à tester pour avoir des coutures plus rigides. Sans ces cours, j’aurais été bien loin de soupçonner toutes les merveilles dont une telle machine est capable ! A tel point que j’en suis littéralement tombée amoureuse et que j’ai eu l’immense chance d’en recevoir une pour Noël ! Je ferai bientôt les présentations, promis 😉 ! Ensuite, j’ai reçu de bons conseils pour le montage des manches. Peut-être connaissez-vous déjà cette technique : quand votre manche ne se monte pas bien sur l’arrondi des épaules, le plus simple est d’en froncer légèrement le haut. J’étais dans ce cas pour le montage de la doublure et j’avoue que cela m’a bien sauvée !

Bon, je dois désormais l’avouer : le plaisir passé à la réalisation de cette veste n’est pas du tout à la hauteur de mes espérances et du résultat final ! Oui, on peut le dire : c’est la cata ! Si la veste a la bonne longueur, elle est bien trop grande au niveau de l’emmanchure et des épaules. La première fois que je l’ai portée, j’ai essayé de me convaincre que c’était le style et la forme de la veste. Echec. Cette veste est résolument trop grande. Vexée, je suis allée voir ce qui se disait sur la blogosphère… J’aurais certainement dû commencer par là : dans l’un des rares articles trouvés, une bloggueuse conseillait de coudre une taille en-dessous de notre taille habituelle car le modèle taille grand. C’était donc bien cela la solution…

J’ai quand même décidé de vous présenter ma première veste Gisèle. Je dis  « première » car je ne compte pas rester sur cet échec (tout relatif quand même !) ; le printemps sera peut-être l’occasion de retenter ma chance ? En attendant, à moi de chercher la destinataire de cette veste !

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De loin, vous vous dites « Elle exagère, cela n’a pas l’air si mal » ! Alors place au zoom !

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Là, vous faites la même grimace que moi sur la photo et vous pensez très fort :  « Mouais, c’est pas foufou »

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Vous êtes en train de rire aux éclats : « Ahahah, effectivement… c’est la cata ! »

Le projet B.

Voilà bien longtemps que je n’ai pas publié… Pas mal de retard dans la prise des photos, peu de temps pour moi et des projets qui se multiplient alors que mon temps libre, lui, nce croît pas. Peu importe : je préfère la qualité plutôt que la quantité.

Aujourd’hui : place au projet B !

Tout commence le 20 novembre.  C’est le rush au bureau, la to do qui s’allonge à vue d’œil. Le message Facebook de ma copine Claire changera la tournure de cette journée. Elle me propose de lui créer quelques bavoirs pour sa jolie boutique « Chez Clairette » à Lyon. Surprise, excitation, stress, envie : voici une liste non exhaustive des émotions et sensations ressenties. Le temps s’arrête l’ombre d’un instant.

Proposition acceptée. Il faut se lancer. Cela commence par la commande des étiquettes brodées « Lulu Blanche ». Une source de questionnement inimaginable : quelle couleur ? Quelle typo ? C’est la sobriété qui l’emportera. Vient ensuite le temps des croquis, des idées. Une fois de plus, mon carnet à idées me suit dans cette entreprise. Enfin, vient le choix des tissus : une étape déterminante, sympathique, sans difficulté. Au-delà de la cousette, c’est la complexité de créer un produit pour enfant acheté par les adultes qui m’a plue. Séduire l’acheteur qui ne sera pas directement le consommateur du produit : un petit cas marketing à résoudre, comme je les aime dans mon travail (le vrai cette fois-ci!).

Cinq bavoirs fabriqués de mes petites mains, pour tous les goûts, me semble-t-il, même si je vous l’accorde, on reste sur des formes et imprimés classiques (ce que je préfère pour les enfants). Une collection capsule ? Je n’en n’aurai pas la prétention. En tous cas, ce sont juste quelques cousettes disponibles « Chez Clairette », un concept store lyonnais dans lequel on se sent bien comme dans un petit cocon. On y trouve des bijoux, de la vaisselle, de la jolie papeterie (chouette!), de la maroquinerie. Au passage, vous pourrez aussi y découvrir des cartes postales créées par la talentueuse Charlotte Gribouille. Bref l’endroit fatal pour notre porte-monnaie mais qui fait du bien au moral. Si vous êtes Lyonnaise, foncez !

Voici donc les fameux bavoirs… J’avoue que je suis très stressée de l’accueil qu’ils pourront avoir en boutique. Mais est-ce vraiment le plus important ? Même si j’ai pris mon temps, ce fut un joli projet, motivant, du début à la fin, qui m’a forcée à « oser », tout simplement.

La tête dans les nuages

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Un vrai coup de coeur pour ce tissu bleu à nuages Robert Kaufman, si mes souvenirs sont bons : c’était un coupon de 10 cm de largeur qui restait sur le site « Ma Petite Mercerie ». Il m’évoque la douceur de l’enfance. Montage du biais sans aucune difficulté !

Sommes-nous vraiment sages ?

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Ces bavoirs sont – on ne peut plus – représentatifs de mon goût pour les tissus et formes classiques pour les enfants ! Du Vichy rose, de la dentelle, du tissu fleuri … Et quand à cela, on a ajoute un petit col Claudine, cela devient le must ! 😉

C’est la fête !

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En voyant la boîte de sardines trôner sur une photo présentant une cousette, je vous vois songeuse. Quel lien peut-on faire entre la boîte de sardines et ce bavoir à volants ? J’en trouve bien un pourtant… La boîte de sardines allait bien avec ce bavoir à volants qui me fait tout simplement penser aux guirlandes que l’on trouve dans les soirées champêtres. La boîte de sardines, quant à elle, me faisait penser aux pique-niques, aux repas « bonne franquette » que j’adorais quand j’étais petite. Ces moments devaient me donner l’impression de « casser les codes »… C’était la fête, résolument !

A table !

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Ce bavoir est fait à partir d’un torchon de vaisselle. Pas n’importe lequel : un en lin, comme au bon vieux temps. J’ai toujours vu ce type de torchon dans mon enfance, je trouvais cela intéressant d’en détourner un. La réalisation n’est pas excellente donc je pense qu’il ne fera pas partie de la livraison…

Cartes de voeux : cru 2016

Une année ne débute jamais sans la réalisation des cartes de voeux « maison »! Je vous présente aujourd’hui le cru 2016, en plus de quelques unes déjà dévoilées la semaine dernière pour mon premier post de l’année. Je n’ai pas toujours eu une inspiration au top mais suis néanmoins assez satisfaite de l’ensemble !

Cartes en pailles

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Matériel : Pailles en papier HEMA, autocollant étoile pailletée HEMA, ficelle from Istambul. Les cartes rondes dentelées sont réalisées grâce à une perforatrice grand modèle achetée sur le site Créavea.

Cartes à paillettes

Carte de voeux fait main

Matériel : Bolduc récupéré d’un cadeau de Noël (oui, oui, c’est possible !), masking tape argent pailleté trouvé chez HEMA.

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Matériel : Ruban argenté acheté chez HEMA, perforatrice « étiquettes » achetée chez Loisirs et Créations.

Carte Sapin

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Matériel : c’est sur la photo ! En revanche, chaque petit sapin a été coupé et collé un à un.

Cartes festives

Carte de voeux fait main

Cartes pêle-mêle

Carte de voeux fait main

Carte ludique

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Bonne soirée,