Une blouse pour apprendre à surjeter

Comme je vous l’avais annoncé dans mon précédent article, j’ai désormais une nouvelle copine de couture : ma surjeteuse Brother 3034D, reçue à Noël dernier. Après l’hibernation chez mes parents, elle est enfin venue me rejoindre à Paris fin Mars. Depuis son arrivée, chaque cousette est l’occasion de surjeter. Objectif : se familiariser avec cette machine un peu impressionnante quand on est face à elle pour la première fois. Je me rappelle notamment de ce dimanche après-midi : ma surjeteuse à ma gauche, mon ordinateur à ma droite, à regarder des tutos pour tenter d’enfiler convenablement les fils. A la clé, une belle récompense : entendre le mécanisme opérer et voir le tissu se parer de finitions parfaites. Pour le moment, je n’utilise à mon avis que 10% des possibilités offertes par cette surjeteuse : c’est pour mieux me réserver de bonnes surprises pour la suite !

En attendant, je vous présente aujourd’hui une réalisation offerte à ma Maman ! Cela faisait longtemps que je voulais lui coudre un petit vêtement ; l’idée de le réaliser à l’aide de mon cadeau de Noël était une bonne occasion, un petit clin d’oeil sympathique 😉 . Il s’agit d’une blouse à manches longues issue du livre Blouse, de Sonia Lucano, Ed. Tana. J’avais déjà réalisé ce modèle ici (NB : à l’époque, je n’avais pas de blog !). Pas de difficultés dans la couture et le montage de cette blouse : tout s’enchaine bien, c’est agréable ! La blouse est cousue dans une chute du tissu ; ce dernier m’avait servi à faire la doublure de ma veste Gisèle. C’est un tissu en coton fin et léger, au tombé parfait mais qui glisse sans arrêt sur la machine à coudre ! Il m’a fallu redoubler d’attention à chaque étape du montage.

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Pour une première utilisation de ma surjeteuse, je suis plutôt satisfaite. Quel gain de temps ! Quel meilleur rendu aussi, par rapport au surfilage d’une machine  à coudre ! Je suis conquise et contente d’avoir cette nouvelle machine à ma disposition. Je dois néanmoins avouer deux petites choses. Tout d’abord, j’ai eu un peu de mal à bien choisir les réglages pour ce tissu fin : la notice n’est pas forcément très précise. La blouse sera bien entendu suffisamment résistante pour être portée et lavée, mais il faut quand même que j’étudie un peu plus le sujet. Ensuite, je pense que le patron a été un peu modifié par la force des choses ! J’ai parfois un peu « dérapé » en cousant et ai été obligée de rogner un peu plus les marges de couture. Mes inquiétudes concernent les épaules, plus que le buste. Et  enfin, pour la petite histoire, j’ai accompli une grande première : casser deux épingles (du jamais vu) car la surjeteuse allait vite et que je n’avais même pas vu mes épingles se faufiler… Plus de peur que de mal : la machine est encore en état de marche, ouf ! 🙂

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Quoi qu’il en soit, la blouse a été essayée, approuvée et adoptée ! 🙂

Baby Boom #2 : les petits pois

Deuxième opus de la série « Baby Boom », avant de faire une petite pause dans les cousettes miniatures…

Après un petit garçon, c’est au tour d’une petite fille de recevoir son cadeau de naissance : ce sera une petite blouse de la maison Petit Faune.

Le Petit Faune, vous ne connaissez pas ? Effectivement, ce n’est pas ce qui fait la une des sujets de couture enfantine sur la blogosphère en ce moment. A tort à mon avis. Cette maison n’est pas très connue mais mérite de l’être, si vous cherchez des modèles à coudre indémodables. Des basiques classiques et chics en quelque sorte, « trop choux » (comme on dirait de nos jours) à « twister » avec des tissus plus modernes. Celles qui tricotent trouveront aussi leur bonheur…

J’ai choisi le chemisier Lazuli. Le chemisier, ô mot désuet ! Il me rappelle l’époque où le chemisier à col Claudine faisait fureur, sous un cardigan ou sur une jupe-culotte en velours de préférence ! Souvenirs, souvenirs… de mes 7 ans ? Je suis persuadée que certaines d’entre vous se sont reconnues dans ce total look et que vous auriez eu un malin plaisir à ajouter le serre-tête, accessoire fétiche de toute une génération (… ou la cerise sur le gâteau ?) ! 😉

Après cette séquence « émotion », revenons  à nos moutons. Pourquoi ce patron ? J’ai littéralement craqué pour ce petit col en forme de pétales et les petits boutons dans le dos. So chic. J’ai choisi un tissu assez sobre, blanc à pois rouge très fins, pour que le col ressorte mieux.

Le col n’est pas si compliqué à coudre : je recommande de bien tracer le contour pour ne pas dévier quand on pique et surtout de ne pas se précipiter ! D’ailleurs c’était tellement facile que je l’ai refait… En effet, je l’ai cousu la première fois avec du fil rouge pour être en accord avec le reste des coutures rouges : une fois retourné, j’avais l’impression de ne voir plus que cela, par transparence. Bref, même si ce n’était qu’un détail, je trouvais cela disgracieux donc j’ai préféré recommencer. Le montage du col en lui-même est simple, même si j’ai eu un peu de mal à poser le biais. Au bout de 3 fois, j’étais enfin satisfaite du résultat !

La blouse Lazuli a normalement des manches retroussées en forme de pétales, comme le col. Faute de temps, j’ai réalisé une version simplifiée, avec des manches droites. Les explications n’étaient pas très claires et en me renseignant sur Internet, cela avait l’air « un peu galère ». Je ne regrette pas du tout mon choix car des petits pétales auraient peut-être été un peu too much.

Dans l’ensemble donc, pas de difficultés majeures, même s’il faut dire que les explications sont parfois un peu elliptiques. Il faut surtout être très précis et faire les choses lentement mais sûrement. Mon seul petit regret : les coutures rouges. Je trouve qu’elles durcissent un peu l’ensemble, en particulier au niveau des boutonnières. J’aurais dû m’en rendre compte assez vite car le fil éait plus foncé que les pois rouges.

Et voilà !

P1030163P1030164P1030170Tissu : Coupons St Pierre / Boutons : HEMA

Et bien sûr, on ferme les yeux sur le repassage : la blouse était tropsèche! 😉

Ma première blouse Datura

La couture est tant à la mode en ce moment que les marques de patrons indépendantes se multiplient . Deer and Doe fait partie de la bande.

Pour celles qui ne connaîtraient pas, Deer and Doe est une marque de patrons française. Outre la qualité des modèles proposés, cette marque se différencie par un certain engagement : les patrons sont conçus et imprimés en France, sur du papier recyclé. Aujourd’hui, la robe Belladone, le short Châtaigne et la jupe Chardon font incontestablement chavirer le cœur de toutes les couturières de la blogosphère !

Face à cet engouement sans nom, je n’ai pu résister à l’achat d’un patron lors du salon créations et savoir-faire de novembre dernier. Mon choix s’est porté sur la blouse Datura car il est possible de la coudre dans deux versions différentes : l’une avec un col Claudine, l’autre avec une encolure ajourée. Les petits boutons dans le dos ont été aussi loin de me rendre indifférente.

Pour cette première, j’ai opté pour la version col Claudine. D’un point de vue technique, c’était l’occasion de m’exercer au montage d’un col et de recouvrir des  boutons avec de tissu. S’il n’y avait aucune difficulté particulière à noter au début, les problèmes sont apparus au moment du montage des épaules. La consigne n’était pas très claire… Et vous, avez-vous réussi du premier coup ? Si vous avez des trucs et astuces, je suis preneuse !

Pour continuer, j’ai décidé de faire à mon goût ou du moins comme je comprenais… J’ai enfin pu avancer en prenant quelques libertés par rapport aux indications : la doublure n’est pas fixée et l’ourlet est réalisé sans biais notamment. Je trouve que le résultat n’en pâtit pas. Enfin, quel jeu d’enfant que de recouvrir des boutons ! Comme pour l’usage du passepoil, il me semble que l’on peut tomber rapidement dans l’addiction !

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Back to 50’s (2/2)

Dans mon précédent article, je partageais avec vous quelques sources d’inspirations issues de magazines ELLE des années 50′. De cette lecture est né un nouveau petit haut. Commencé début mai, je n’avais pas pu le terminer car ma machine à coudre était devenue capricieuse… Je prends enfin le temps de vous présenter sa petite histoire.

La coupe du tissu a été réalisée sans patron. Oui ! Si votre robe fétiche est fatiguée par les années mais que vous êtes certaines de ne jamais trouver d’équivalent, alors prenez votre découd-vite : ce sera un super patron « pour pas cher » !  Vive la récup’ !

Je me suis donc servie de la base d’une vieille robe, en choisissant de raccourcir la longueur, bien entendu, pour en faire un haut.  Le montage des pièces a ensuite été une question d’habitude.  Je me suis néanmoins démarquée du modèle de base. Une fois l’encolure du devant cousue, j’ai taillé celle du dos « en V » pour donner un caractère plus estival à l’ensemble. Pour donner du relief à la forme fluide, j’ai ajouté un nœud légèrement déstructuré sur le devant. C’est sans aucun doute le vrai clin d’oeil à la mode des années 50′. Le passepoil doré n’était pas prévu au point de départ : je l’ai ajouté pour apporter de la luminosité à l’ensemble. Enfin, merci à mon « sosie morphologique », mon buste de couture, d’une grande utilité pour ajuster la position du nœud et tailler au bon endroit le décolleté du dos !  P1020903 P1020904P1020901P1020896P1020899

Le printemps est là, les petits pois aussi

Premières journées de printemps, premiers rayons de soleil, premières terrasses… Bientôt les ponts de mai, les pique-niques, les vacances… Pour tous ces moments, il faut une garde-robe adaptée !

C’est pourquoi aujourd’hui les petits pois sont de sortie ! Discrets, ils apportent fraîcheur et légèreté à cette petite blouse : qu’en pensez-vous ? Certainement pas grand chose encore car ils ne sont pas très visibles sur la photo !

unnamed6L’ensemble est très simple mais j’apprécie le tombé fluide et les quelques fronces du col. La blouse est néanmoins un peu large car j’ai cousu une taille L : il faudra que je la reprenne, grâce à mon buste de couture, pour qu’elle soit un peu moins ample sur les côtés.  Et le petit noeud dans le dos, c’est « le détail qui fait que », « la petite touche en plus » comme on dit de nos jours.

unnamedLe petit noeud, qu’on ne voit pas et qui ne veut pas se mettre droit

unnamed5ublouse4Simple, cette petite blouse l’est dans sa forme. Simple, cette petite blouse l’est aussi et surtout dans sa confection. Le modèle est issu du livre Liberty, dans la collection « Mes carnets de couture » (Ed. Hachette). C’est le premier livre de patrons que j’ai acheté quand je me suis mise à la couture : je le recommande vivement aux couturières débutantes car les explications sont de vraies « pas à pas », accessibles et claires.

Et vous, êtes-vous aussi en train de coudre vos petits basiques de l’été ?

De l’art de poser du passepoil pour la première fois

La blouse est un vêtement que j’apprécie. Elle se porte avec n’importe quoi et en toutes occasions. Que ce soit pour la grosse présentation Power Point devant votre big boss, pour aller boire un café avec une copine ou tout simplement rester chez vous : la blouse est toujours pratique et chic. L’indispensable d’une garde-robe.

L’an dernier, j’ai donc acheté le livre Blouse de S.Lucano (Ed. Tana). Un livre que je recommande particulièrement aux grandes débutantes comme moi. A partir d’un patron et d’explications très claires, il est possible de réaliser 5 créations : blouse à manches longues, courtes, blouse robe, avec un noeud etc. Bref, une excellente base pour faire place ensuite à sa créativité!

Après m’être essayée à la blouse à manches longues, j’ai choisi de coudre la version manches courtes, pour un cadeau d’anniversaire. Pour l’heureuse élue, il fallait : du bleu et du doré. J’ai fouillé dans mon stock de tissus (qui grossit à vue d’oeil!) et ai trouvé un coupon de cotonnade bleue marine, à rayures blanches presque invisibles. Parfait ! Je me suis dit ensuite que du passepoil en lurex doré pourrait réhausser la couleur du tissu. Et c’est donc là que le passepoil entre en piste !

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Une grande première. Après avoir feuilleté mes encyclopédies de couture, visionné quelques tutos sur YouTube, je me suis lancée dans la pose du passepoil. Cela ajoute une étape à la couture d’un vêtement mais c’est à la portée de toutes ! L’essentiel est de bien sentir le petit « bourlet » entre le tissu, le pied de biche et l’aiguille. Il faut ensuite faire attention à ce que la couture soit au plus proche du fameux « bourlet » pour que celle-ci soit la plus invisible possible.

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 Le passepoil apporte de la fantaisie et donne du relief à un vêtement chic&cool comme la blouse. Mais attention ! Trop de passepoil tue le passepoil à mon avis… Je pense qu’il faut en mettre avec parcimonie, pour ne pas s’en lasser et d’autant plus s’il est doré : c’est tant à la mode en ce moment.

Et vous, avez-vous l’habitude d’agrémenter vos travaux de couture avec du passepoil ?